Mais aussi la nourriture, les variations de température et l’exercice physique mais à moindre effet. La lumière du soleil va jouer son rôle sur nos hormones (les hormones sont les messagers du corps) et nos neurotransmetteurs. Il y a également une molécule du nom « d’adénosine » qui va s’accumuler tout au long de la journée à partir de notre réveil et qui une fois arrivé à son seuil maximum va nous donner cette sensation de fatigue. C’est pour cela qu’on déconseille le café car il va bloquer justement ce processus en lien avec l’adénosine en bloquant les transmissions et donc retarder cette sensation de fatigue qui est malgré tout présente dans le corps. Entre 6 et 9h du matin (au lever du soleil exactement) est sécrété une autre hormone qui s’appelle le cortisol qui est sécrétée par les glandes surrénales (une hormone anti-inflammatoire et régulatrice du sucre dans le sang). Malheureusement à cause du stress quotidien et de nos rythmes de vie cette cortisol est sécrété tout au long de la journée ce qui vient troubler un peu ce métabolisme général de l’horloge interne. Une fois que cette hormone est sécrétée elle lance le compte à rebours d’environs 12h pour l’apparition des 1ers symptômes de fatigue. C’est là que la mélatonine entre en jeu pour favoriser l’entrer en sommeil. (Elle est aussi antioxydante et permet la régénération également lors du sommeil) Néanmoins si le cortisol est élevé est donc l’inflammation aussi alors la mélatonine sera perturbée. Le cortisol doit donc baisser pour pouvoir laisser la mélatonine faire son travail.
Au niveau de la rétine on trouve des neurones ganglionnaires qui vont capter la lumière du soleil, entrer en contact avec l’hypothalamus et transmettre les informations à notre horloge interne pour nous dire que la journée est finie ou si elle commence. L’hypothalamus étant un peu le chef d’orchestre de notre organisme et entré en contact avec tout notre système hormonal. Il est donc important de comprendre le processus de ce derniers dans notre sommeil.
