Le kéfir est une boisson fermentée, elle contient des probiotiques et des micro–organismes qui sont issus des grains de kéfir. C’est une boisson qui peut être acide, pétillante ou plus douce selon sa fabrication. Les bienfaits du kéfir sont obtenus par la fermentation des grains qui sont mélanger à de l’eau, du sucre, des fruits et/ou des plantes. La fermentation se produits grâce a la décomposition du sucre par les grains, ce qui donne justement la texture au kéfir.
Les graines de kéfir de fruits sont reconnaissable par rapport au kéfir de lait. Ils sont blanc, légèrement translucide et peuvent mesurer jusqu’a 4cm. Ils ont une texture légèrement gélatineuse et visqueuse grâce au kéfiran et des protéines dont ils sont composés. Les grains on besoin de fermenter pendant 18 à 24 h à 20-25 °C. Ils augmentent alors en taille puis se divisent en de nouveaux grains plus petits. La boisson est filtrée et les grains réutilisés pour la prochaine fabrication. Entre deux productions, les grains peuvent être séchés à température ambiante ou stockés au frais dans de l’eau qui faudra changer régulièrement et penser à nourrir pour pas qu’ils meurent.
Il est conseillé de commencer par de petites doses, pour ne pas brusquer la flore intestinale et ne pas provoquer d’inconfort digestif. 1 verre par jours selon votre sensibilité est préférable pour débuter.
Les micro-organismes, présents dans cette boisson, sont probiotiques. Ils influencent favorablement la flore intestinale et améliorent la digestion et la production de micronutriments par la flore. Les grains contiennent jusqu’à 61 souches de bactéries et de levures, ce qui en fait une source de probiotiques très riche et diversifiée .
Le microbiote des grains de kéfir produit des composés antimicrobiens. Les différents composés produits par les bactéries sont le peroxyde d’hydrogène, les peptides, l’éthanol, le dioxyde de carbone, les acides lactique et acétique, qui peuvent protéger des infections par leur aspect antibactérien
Boire du kéfir crée une augmentation du nombre de bifidobactéries dans le côlon, qui rééquilibre le microbiote intestinal, améliore la perméabilité intestinale et réduit la constipation et la diarrhée.vUne cure de 3 semaines, permettrais de réduire les symptômes de douleurs abdominales et de ballonnements. Ses effets antibactériens sur Helicobacter pylori pourraient protéger également des ulcères causés par la bactérie.
Lactobacillus kefiranofaciens a pu dans une étude inhiber l’expression des cytokines pro-inflammatoires et augmenter la fonction de barrière intestinale, en préservant l’intégrité des cellules intestinales et la jonction serrée. Il a donc un puissant effet anti-inflammatoire et serait intéréssant en cure d’un mois minimum sur les pathologies tel que la maladie de Crohn.
Tous ces bienfaits et vertus sont liés aux micro-organismes et à leurs interactions avec le corps, mais aussi aux micro-nutriments produits au cours du processus de fermentation.
Les allergies et l’asthme sont causés par les réponses inflammatoires du corps à certains types d’aliments. Un état inflammatoire chronique serait corrélé à une plus grande probabilité de survenue d’allergie. L’administration préventive de cette boisson a pu prévenir les exacerbations de l’inflammation allergique des voies respiratoires. Son ingestion peut diminuer la réponse inflammatoire, en lien avec les allergies et l’asthme.
Le kéfir a démontré des bienfaits et vertus pour faire diminuer le taux de cholestérol dans le sang. Les bienfait du kéfir sur le cœur. L’hypertension est associée à une dysbiose intestinale et à une dérégulation de l’axe intestin-cerveau. Les traitements probiotiques sont connus pour avoir des effets bénéfiques sur le système cardiovasculaire. En effet, il aurait un impact direct sur les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, qui empêchent l’effet vasoconstricteur de l’angiotensine. Ainsi, il pourrait réduire le risque cardiovasculaire.
Des preuves de plus en plus nombreuses montrent les bienfaits et vertus antidiabétiques du kéfir, en tant qu’aliment thérapeutique. De nombreuses études montre que grâce au kéfir on constate une augmentation de l’absorption du glucose et donc une baisse de la glycémie. L’inhibition d’enzymes hydrolytiques, appelées α-glucosidases, et de l’α-amylase pancréatique, induite par son ingestion, a pu diminuer l’augmentation après le repas, de la glycémie après un régime glucidique mixte. Par conséquent, il peut être une alternative intéressante dans la gestion du type 2. Plusieurs études cliniques chez l’être humain confirment son potentiel antidiabétique. En effet, il permet de diminuer la glycémie à jeun et peut être une thérapie complémentaire ou adjuvante valable pour la prévention du diabète. Associé à de la Metformine (médicament antidiabétique), il a montré améliorer certains paramètres biochimiques sanguins. Aussi, il s’agit d’un aliment à index glycémique faible à modéré, qui peut donc être intégré sans danger dans l’alimentation des personnes diabétiques.
La dépression, comme les autres troubles psychiques, est le plus souvent corrélée avec des niveaux d’inflammation élevés. La consommation quotidienne permettrais de réduire le taux de cortisol (l’hormone du stress).
Les probiotiques en général sont reconnus comme étant bénéfiques dans la prévention et le traitement des cancers. On sait que les facteurs génétiques jouent un grand rôle dans le risque de cancer. Cependant, jusqu’à 50 % des cancers peuvent être évités, grâce à diverses modifications du mode de vie, notamment en adoptant un mode de vie sain. Il a montré des propriétés anti-cancéreuses in-vitro et in-vivo.
Son rôle anticancérigène peut être lié :
Son effet anti-cancérigène a été étudié pour différents types de cancer, tels que les cancers hématologiques (leucémies et lymphomes), le cancer du sein, du système gastro-intestinal, le sarcome (tumeur du tissu conjonctif) et le glioblastome (cancer cérébral).
Le kéfir est généralement sans danger. Il peut toutefois provoquer, à forte dose, des effets secondaires comme des ballonnements, des nausées, des crampes intestinales et de la constipation. Ces effets secondaires cessent généralement avec une utilisation continue dans des quantités appropriées.
Il peut interagir avec les médicaments qui diminuent le système immunitaire, les immunosuppresseurs : l’azathioprine, le Basiliximab, la cyclosporine, le Daclizumab, le muromonab-CD3, le mycophénolate, le Tacrolimus, le sirolimus, la prednisone, les corticostéroïdes, etc.
Le kéfir est contre-indiqué également en cas de cancer du système gastro-intestinal, il ne doit pas être consommé 2 heures avant et après la prise de médicaments contenant du biphosphonate, du fluorure ou des tétracyclines. Cela permet d’éviter qu’il n’interfère dans l’absorption du médicament. La fermentation du kéfir entraîne une petite production d’alcool et peut donc être nocive pour les personnes souffrant de maladies du foie.
Sources : doctonat.com, futurasciences.com
